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Kumba : mise en place d’une cellule psychologique

Kumba : mise en place d’une cellule d’écoute et d’assistance psychologique

L’initiative est celle du Dr Manaouda Malachie, ministre de la Santé publique du Cameroun. Elle s’adresse en priorité aux familles et proches des victimes et répond au numéro gratuit 1511.

« En vue d’accompagner les actions instruites par le Chef de l’Etat dans le cadre du drame de Kumba, j’ai mis en place une Cellule psychologique d’écoute adossée au numéro vert 1511 logé à la Croix Rouge. Aussi, une équipe ira sur place pour l’assistance psychologique des concernés », a twitté le ministre. C’était lundi 26 octobre, deux jours après le drame de Kumba.

Un « crime barbare » condamné par la population camerounaise

Samedi 24 octobre, au moins six enfants de 9 à 12 ans ont été assassinés par des terroristes séparatistes du NoSo, les deux régions anglophones du Cameroun. Réagissant à ce drame, le président de la République du Cameroun, l’a qualifié de « crime barbare« .

« Barbarie » aussi, tel que le qualifie le député Cabral Libii. De Joshua Osih (SDF) à Serge Espoir Matomba, plusieurs membres de l’opposition citoyenne ont condamné ce qui ressemble à une vengeance sous fonds d’extorsion.

En effet, la directrice de l’école attaquée est aujourd’hui soupçonnée d’avoir remis de l’argent moyennant protection à un des groupes terroristes. Selon cette version, un autre groupe terroriste, mécontent du deal, aurait alors décidé de se venger.

Ces allégations sont venus remettre sur le devant de la scène, la complaisance ou non d’une partie de la population. De nouveau, elle a été invitée à collaborer avec les forces de défense, et à ne pas protéger les terroristes qui les tuent et pillent, et s’attaquent désormais à des enfants innocents.

La cellule d’écoute psychologique est hébergée dans les locaux de la Croix-Rouge camerounaise

Le ministre a aussi annoncé aussi l’envoi d’une équipe de psychiatres et de psychologues auprès des familles. Celles-ci devraient bénéficier de soins curatifs et post-mortem gratuits et cela a commencé.

« Suite aux hautes instructions du Chef de l’Etat dans le cadre à la barbarie de Kumba, nos équipes médicales ont pris gratuitement en charge une vingtaine d’enfants dans les hôpitaux de Kumba, Buea, Limbe, Mutengene. La moitié d’entre eux est sortie de l’hôpital. Dieu les protège », selon un tweet du ministre sur sa page officielle.

Trois jours après le drame de Kumba, l’émotion reste toujours vive dans la société camerounaise. Dimanche, près de 5.000 personnes ont marché dans cette ville du Sud-Ouest. A leurs côtés, des autorités traditionnelles et administratives réunies pour dire non à la violence ambazonienne.©Dzaleu.com