Bia baala

Abog mínláŋ : « Oyílí bɔ́ngɔ́ »

Abog mínláŋ : « Oyílí bɔ́ngɔ́ »

Minsili Zanga, ǹbonde Dzaleu, a kab bía man ǹtil múná : « Oyílí bɔ́ngɔ́ » :

« Mbóló mína bəsə,
Ómos wuiná, ma banda mína á láŋ mətárí mə ǹgúma kəlada a nɔŋ ma abog mímbú mímbú ána :

Bəngɔn Məlan.
Vaani ma ntsogán waan muna, m̀bəmbə ǹláŋ !
Bí nə ǹsámbá,
©Minsilizanga.com

. DZALEU.COM .

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Yaoundé
25 octobre 1992

C’était un dimanche, celui où quatre enfants se firent une promesse. Ils avaient entre neuf et douze ans. Dans leur groupe, deux filles et deux garçons, tous unis par la même ferveur. À genoux, paupières closes, leurs lèvres bougeaient, porteuses d’une muette psalmodie.

Comme mus par un signal invisible, ils ouvrirent les yeux et se penchèrent en avant dans un gracieux mouvement d’ensemble. À tour de rôle, chacun posa sa paume droite sur le livre qui se trouvait au centre du cercle formé par leurs corps. Puis, les mots vinrent, consciencieusement prononcés, le vœu de chacun, suivi du serment collectif : toujours rester fidèles à leur pacte. Ils s’en firent le serment. Ils y croyaient, avec la puissance que donne une jeune âme.©Minsilizanga.com – ‘Bəngɔn Məlan