L’Arabie saoudite se rapproche de la Russie et veut rejoindre les BRICS
Comme l’Algérie, l’Iran et bien d’autres pays, l’Arabie saoudite veut rejoindre les BRICS.
L’annonce a été confirmée par le chef d’État sud-africain, Cyril Ramaphosa. Il était en séjour dans le royaume et a déclaré que Riyad a émis le souhait d’entrer dans le bloc des BRICS.
Selon Cyril Ramaphosa, « Le prince héritier Mohammed Ben Salmane Al Saoud a exprimé le désir de l’Arabie saoudite de faire partie des Brics ».
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La montée en puissance des BRICS
Les BRICS sont ainsi dénommés, en référence aux cinq pays fondateurs :
- Brésil,
- Russie,
- Inde,
- Chine,
- Afrique du Sud.
Cette demande de Riyad arrive dans un contexte de tensions avec les États-Unis, dont Riyad était un allié de poids. En effet, l’Arabie saoudite, membre influent de l’OPEP+, a refusé d’augmenter sa production de pétrole. C’est ce que souhaitait Washington, afin de palier à la crise énergétique née de leur opposition à la Russie.
Malgré les pressions et menaces de sanctions américaines, Riyad a chosi plutôt de se rapprocher de Moscou. Ce qui est vu par les spécialistes de la géopolitique comme un désaveu de l’Arabie saoudite envers les États-Unis.
L’Afrique du Sud à la tête des BRICS en 2023
Cyril Ramaphosa a fait savoir que l’Afrique du Sud assurera la présidence des Brics en 2023. Selon le seul membre-fondateur africain du groupe, la question de l’élargissement des BRICS sera examinée l’année prochaine.
Cyril Ramaphosa a assuré qu’une décision sera prise en ce qui concerne tous les pays qui veulent y adhérer.©Dzaleu.com – O.B.