NoSo (Cameroun) : des femmes marchent à Bamenda, le gouverneur les exhorte à collaborer
Lundi 26 octobre, la capitale économique du Cameroun rendait hommage aux enfants tués par des séparatistes ambazoniens. Dans cette cité où vit une grande communauté originaire du Sud-Ouest, de nombreuses personnes se sont réunies aux environs de la Poste centrale.
Mardi 27 octobre, c’était au tour des femmes de Bamenda. Elles aussi vêtues de noir, elles ont défilées en se lamentant, mains sur la tête. Reçues par Adolphe Lele Lafrique le gouverneur de la région du Nord-Ouest, elles ont présenté leur doléance, la paix au NoSo.
Tout en les réconfortant, le gouverneur leur a exhorté à collaborer avec l’armée et dénoncer les ambazoniens de leurs communautés. Une opinion que partagent la majorité des Camerounais, de plus en plus convaincus que la paix au NoSo, est lié à une absence totale de complaisance de la part de ses populations.
À Douala, pleurs et soutien à Kumba. Vêtues de noir, plusieurs femmes ont exprimé leur douleur face aux atrocités au NoSo. Dans ces régions anglophones où une partie réclame son indépendance, des groupes terroristes sèment la terreur depuis quatre ans.
Face à cette violence, la population du NoSo est de plus en plus interpellée, de même que sa diaspora. En effet, certains leur reprochent une certaine complaisance envers les ambazoniens, contrairement aux populations du Nord-Cameroun. Confrontées à Boko Haram, celles-ci collaborent étroitement avec l’armée, ce qui ne serait pas toujours le cas au NoSo.
À Douala, les mères en pleurs ont souhaité par cette action, marquer leur solidarité. Accompagnées de pancartes, elles disent non au massacre des enfants. Elles ont ensuite été reçues par M. Samuel Dieudonné Ivaha Diboua, gouverneur de la région du Littoral. ©Dzaleu.com