Enseignement supérieur : Une faculté de Sciences politique à l’Université catholique de Yaoundé
L’université catholique d’Afrique centrale a son siège à Yaoundé, capitale administrative du Cameroun. Elle fut inaugurée en 1991 pour sa toute première promotion à l’Institut catholique de Yaoundé, à Nkolbisson (photo).
En près de 30 ans, l’Université catholique d’Afrique centrale s’est bien agrandie. Elle occupe aujourd’hui plusieurs sites de la capitale, et vient de s’enrichir d’une nouvelle faculté. ©Dzaleu.com
L’Université catholique d’Afrique centrale (Ucac) s’enrichit d’une nouvelle faculté
CT – Il s’agit de la faculté des sciences juridiques et politique, inaugurée (mercredi 11 novembre) au campus d’Ayene par Mgr Jean Mbarga, archevêque métropolitain de Yaoundé à l’occasion de la rentrée académique.
C’était en présence du représentant ministre de l’Enseignement supérieur, le Pr Marcel Fouda Ndjodo, inspecteur général chargé des affaires académiques au Minesup. Comme il est de coutume, les invités, les enseignants et les étudiants ont eu droit à la leçon inaugurale.
Elle a été livrée par le Dr Pulchérie Amougui Galaoua sur le thème : « ’enseignement du droit et de la science politique dans les universités catholique d’Afrique. »
Son propos étaient axés sur deux sous thèmes : « Transmission rigoureuse des valeurs et savoirs » et « Transmission concomitante des valeurs. » Selon elle, la faculté des sciences juridiques et politiques offre un panorama d’enseignements connexes.
La conjonction des savoirs permet de former les experts ouverts au monde en phase avec les problématiques actuelles et surtout connaissant parfaitement l’environnement africain.
L’université catholique ambitionne aussi parallèlement aux enseignements techniques de transmettre des valeurs qui donnent à la formation une coloration particulière (…) Mgr Jean Mbarga a ajouté que l’université catholique d’Afrique centrale a pour mission d’apporter à la sous-région son expertise dans la formation des hauts-cadres pouvant aider ces pays à croître et à s’inscrire dans l’histoire de l’Afrique avec une certaine opérationnalité.
« L’avènement d’une nouvelle faculté des sciences juridiques et politique obéit à cette ambition-là. Il manquait effectivement un développement de ce domaine ci précieux pour la conduite des nations » selon l’homme de Dieu. Source : Cameroun Tribune