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Kumba : toutes les écoles doivent se déclarer auprès des forces armées

Kumba : toutes les écoles doivent se déclarer auprès des forces armées

Samedi 24 octobre, le Cameroun tout entier a découvert que les ambazoniens avaient franchi un nouveau cap dans l’horreur, après la décapitation dans le passé de Florence Ayafor. Son seul tort, elle travaillait pour les forces de l’ordre.

Ceux-ci depuis 2017, réclament leur indépendance, et commettent de multiples exactions. Face à eux, les forces armées camerounaises, pourtant régulièrement prises à partie par la communauté internationale dès lors qu’elles ripostent.

Priorité à la sécurisation des sites d’enseignement

Le 5 octobre dernier, c’est tout le Cameroun qui se félicitait de voir aussi les jeunes du NoSo reprendre le chemin de l’école. Ils étaient en effet les années précédentes contraints de subir la loi des sécessionnistes, qui menaçaient quiconque prenait le chemin de l’école.

Avec ce drame de Kumba, se pose à nouveau la question de la sécurité des jeunes élèves face à la barbarie ambazonienne.

Afin de prévenir de nouvelles attaques dans les écoles, Chamberlin Ntou’ou Ndong, l’officier de division principal de Meme, appelle toutes les autorités des écoles de Kumba à se déclarer auprès des forces de l’ordre.

« Toutes les écoles opérant à Kumba devraient déclarer leurs activités (…) sinon, il sera difficile (aux forces de l’ordre) de sécuriser toutes ces écoles », a-t-il déclaré.

« C’est l’instruction que j’ai donnée, mais il semble que certaines écoles continuent de se cacher. Ces écoles seront fermées », a annoncé M. Chamberlin Ntou’ou Ndong.

Voici le déroulé des évènements selon l’officier de division principal de Meme

D’après Chamberlin Ntou’ou Ndong cité par Crtv News, dans la journée d’hier, des inconnus armés ont fait irruption dans une classe. Puis, ils ont ouvert le feu sur une douzaine d’élèves, tuant certains sur le coup, et en blessant grièvement de nombreux autres.

« Certains (terroristes) sont allés à Fiango et ont attaqué des élèves innocents. Quatre ont été tués et d’autres gravement blessés », déclare M. Chamberlin Ntou’ou Ndong.

Le bilan qui au départ faisait état de cinq jeunes enfants tués, est passé à six, et de nombreux autres sont dans un état grave du fait de leurs blessures. Ce qui fait craindre une tendance à la hausse de ce macabre bilan.

Le drame a eu lieu à l’Académie internationale bilingue Mother Franscisca à Kumba, chef-lieu de la division Meme, dans le Sud-Ouest. Le site de la Radio télévision nationale, a publié une liste des élèves assassinés et des blessés. Certains ont moins de dix ans.

Dans le pays, l’indignation des camerounais est grande. Tous appellent aujourd’hui à une réaction prompte de leur armée contre les terroristes ambazoniens. De même, ils interpellent aussi tous les politiciens qui ont fait de la crise du NoSo, leur fond de commerce. ©Dzaleu.com