Drame de Conflans-Sainte-Honorine avec la décapitation d’un professeur
Vendredi 16 octobre, la France apprenait avec stupéfaction la décapitation d’un professeur dans les Yvelines (département 78). Le corps de Samuel Paty, 47 ans, a été retrouvé vers 17 heures dans une rue adjacente au collège Le Bois d’Aulne, à Conflans Sainte-Honorine.
Ce cas de violence extrême en région parisienne est est venu remettre au goût du jour la question de la liberté d’expression, laïcité et débat religieux.
Samuel Paty a été décapité par un jeune réfugié tchétchène de 18 ans. Son crime : il a dans un cours à ses élèves, montré des caricatures de Mahomet. Il n’en fallait pas plus pour faire naître une polémique alimentée en particulier par un parent en colère.
L’enquête devra déterminer si cela a influencé le meurtrier présumé. En attendant, le parent d’élève en question était parmi les personnes mises en garde en vue dans ce drame.
Abdoullakh Abouyezidevitch Anzonov, jeune russe d’origine tchétchène, était inconnu des services de renseignements. Après son forfait, le jeune homme a publié un message en ligne pour revendiquer son acte. Selon lui, c’était pour rendre juste au prophète en tuant un « chien de l’enfer ».
Après avoir décapité Samuel Paty, Abdoullakh Abouyezidevitch Anzonov avait pris la fuite. Mais, la police à ses trousses l’a retrouvé dans la ville voisine d’Eragny, et l’a abattu alors qu’il tentait de faire usage d’une arme à feu.
L’enquête confiée à la Sous-direction anti-terroriste (Sdat) de la police et à la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), devra faire toute la lumière sur ce drame. ©Dzaleu.com