Violences en Afrique du Sud : Ramaphosa exprime à nouveau ses regrets
Depuis mercredi, le président Sud-africain accueillait son homologue du Nigeria. Cette visite intervenant un mois après les violences xénophobes qui ont choqué l’opinion africaine, s’est achevée hier vendredi 4 octobre.
parlant des violences en Afrique du Sud, pour Cyril Ramaphosa il ne s’est jamais agi de « xénophobie ». Toutefois, le président Sud-africain a plusieurs fois exprimé ses regrets pour ces actes. Ce fut encore le cas lors de sa rencontre jeudi avec Buhari.
Photo : Cyril Ramaphosa (South-Africa) et Emmerson Mnangagwa (Zimbabwe) pendant l‘hommage national à Robert Mugabe septembre dernier à Harare
« Nous condamnons toutes les formes d’intolérance et n’hésiterons pas à agir contre toute forme de violences », a martelé le président Sud-Africain face à son homologue nigérian.
Les deux chefs d’État ont condamné d’une même voix les violences en Afrique du Sud. Pour Buhari, ces violences étaient aussi une atteinte à l’image à une Afrique prospère et unie.
Les deux présidents ont aussi condamnés les représailles qui avaient suivi. En effet, suite aux violences ayant touché d’autres Subsahariens à Johannesburg et Pretoria notamment, des représailles avaient eu lieu au Nigeria et en Zambie notamment. A Lagos et Abuja, les représentations sud-africaines avaient temporairement fermé.
« Nous condamnons les quelques rares incidents qui ont visé les intérêts économiques sud-africains au Nigeria en représailles », a déclaré Buhari.
Mise en place de mécanismes d’alerte
Nigeria et Afrique du Sud vont mettre en place des procédures d’alerte pour prévenir les situations de tension. Buhari et Ramaphosa ont annoncé que les polices nigérianes et sud-africaines allaient plus coopérer. ©Dzaleu.com