Guinée : Paris condamne le coup d’Etat qui a emporté Alpha Condé
Dimanche 5 septembre, des militaires ont annoncé à la télévision nationale, avoir destitué le président. A leur tête, le lieutenant-colonel Mamady Doumbouya (en photo), ancien légionnaire de l’armée française et jusque-là chef du GPS (Groupement des forces spéciales).
Quelques heures après le putsch, le quai d’Orsay a réagi par un communiqué de condamnation :
« La France se joint à l’appel de la communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), pour condamner la tentative de prise de pouvoir par la force survenue le 5 septembre », peut-on lire sur le site Diplomatie.gouv.fr.
Paris demande aussi « le retour à l’ordre constitutionnel et appeler à la libération immédiate et sans condition du Président Condé.
La France est en contact étroit avec ses partenaires africains et internationaux », continue le communiqué.
Rejoignez-nous sur Telegram
Reinfo et société : @dzaleumedia
Vidéos archives : @dzaleuvideos
Langue Beti : @dzaleu_ekang
Même condamnation du côté de l’ONU où son secrétaire général, M. Guterres, demande la libération d’Alpha Condé.
Les militaires, qui détiennent toujours l’ex-président, ont annoncé la dissolution de la constitution.
Dès le matin, d’intenses coups de feu étaient entendus et vers 16 heures depuis la télévision nationale, le lieutenant-colonel Mamady Doumbouya a annoncé la dissolution de la Constitution et des institutions.
« Nous avons décidé aussi de dissoudre le gouvernement et [de] la fermeture des frontières terrestres et aériennes », a déclaré le chef des putschistes.
Quelle analyse poser sur cette nouvelle prise de pouvoir par les armes en Afrique francophone?
Direction la chaîne panafricaine Afrique Media, qui a commis plusieurs émissions à ce coup de force militaire. ©Dzaleu.com