Cameroun : lutter contre la corruption en impliquant les jeunes, l’université de Ngaoundéré a désormais un club d’intégrité
C’est une initiative de la CONAC, la Commission nationale anti-corruption au Cameroun. L’organisme entend ainsi prendre le problème de la corruption par la racine, les jeunes, futurs leaders de la société.
Parmi les maux qui minent l’université côté moralité, on peut citer le harcèlement sexuel, l’achat des notes, les faux diplômes. Pour la Conac, « ces déviances universitaires ont contribué à l’augmentation de l’intensité de la corruption au Cameroun (soit) 7,8/10 pour l’enseignement supérieur et 7,5/10 pour la formation professionnelle. »
Selon l’organisme, ces chiffres alarmants font de de l’éducation, « un secteur dont le niveau de corruption est particulièrement élevé. »
Le club d’intégrité mis en place à Ngaoundéré est constitué de 18 étudiants. Il a été mis en place le 3 novembre Dieudonné Massi Gams, président de la Conac.
Le club « aura pour mission : la restauration morale, citoyenne et éthique, l’un appel au changement de comportement au sein de cette institutionen proie à certaines déviances », écrit le quotidien national.
« Ce programme vous propose des attitudes et comportements comme le respect du bien commun, la discipline, la politesse, le respect de soi, la lutte contre les déviances, l’acceptation des différences, le sens du travail bien fait, le culte de l’effort entre autres », n’a pas manqué de rappeler Dieudonné Massi Gams.
Source : Cameroon Tribune