Cameroun : Cabral Libii réagit au drame de Kumba
Horreur à Kumba, 5 élèves froidement assassinés par les terroristes ambazoniens, réaction de Cabral Libii, homme politique.
« De la barbarie à la sauvagerie !
Des terroristes viennent encore de frapper durement des jeunes élèves à Kumba. Des innocents qui ne cherchaient qu’à s’éduquer pour construire l’avenir de l’humanité. Quelle cruauté ! Quelle infamie!
Sincères condoléances aux familles des victimes.
Que les coupables de cette boucherie soient traqués et traduis devant la justice. La République ne doit jamais faiblir et survivra à ces soubresauts. J’en appelle à l’unité nationale et transpartisane pour faire face au terrorisme et préserver l’unité nationale » a écrit le leader du Parti camerounais pour la réconciliation nationale (PCRN).
Le député et président du PCRN continue, marquant ainsi l’indignation de tous les Camerounais :
« Il faut être particulièrement inhumain, narcissique et insensé pour penser que tuer froidement des élèves peut rallier la communauté internationale à une cause.
Il faut être désespérément fou pour penser que l’Etat peut fléchir, que les institutions d’un pays peuvent s’arrêter de fonctionner parce que des terroristes sèment l’horreur.
L’Etat doit prendre ses responsabilités avec une fermeté à la mesure de l’horreur.
Que ceux qui légitimement portent les revendications anglophones prennent leurs distances physiques et morales avec l’animalité !
Non! Non! Et non! »
Le NoSo (Nord-Ouest et Sud-Ouest), les deux régions d’expression anglophone au Cameroun, subissent la violence des groupuscules sécessionnistes depuis 2017.
Tout avait commencé par une grogne des avocats et enseignants. Comme ailleurs, les manifestations au début pacifiques, ont progressivement muées en contestations politiques, puis en violence armée au NoSo.
Malgré l’arrestation et mise sous verrous de leaders sécessionnistes comme Ayuk Tabe, la violence continue. Très rapidement, face à la riposte graduée des forces militaires, les terroristes ambazoniens ont retournés leur violence contre leurs propres populations.
C’est ce qui vient de se passer ce samedi 24 octobre. Cinq écoliers de l’Académie internationale bilingue Mother Franscisca à Kumba, chef-lieu de la division Meme, ont été assassinés par les terroristes. De nombreux autres, blessés, ont été transportés dans des établissements de santé de cette ville du Sud-Ouest. ©Dzaleu.com