Paludisme : Uhuru Kenyatta à la tête de l’African Leaders Malaria Alliance
Parmi les plus grandes causes de mortalité en Afrique, figure le paludisme. Porté à la tête de l’ALMA ( African Leaders Malaria Alliance) Uhuru Kenyatta succède Sa Majesté le roi Mswati III, du royaume d’Eswatini (ex-Swatziland, Ndlr). Pendant son mandat, il a chapeauté la campagne Zéro paludisme (13 pays concernés) et lancé le premier Fonds Halte au paludisme en mai 2019 pour mobiliser des ressources nationales pour le programme de lutte et d’élimination du paludisme dans son pays.
L’African Leaders Malaria Alliance a pour mission de faire progresser la lutte contre le paludisme tant au niveau de la mobilisation des ressources, que des autres moyens nécessaires pour venir à bout de la maladie.
Porté à la présidence de l’ALMA lors du dernier sommet de l’Union africaine, Uhuru kenyatta exercera son mandat pendant deux ans
« Je suis honoré d’assumer ce rôle de président de l’ALMA. Des progrès importants ont été réalisés dans la lutte contre le paludisme et les progrès doivent être accélérés. décennie pour mettre fin au paludisme, je m’engage à faire en sorte d’accélérer les progrès et de mettre fin à ce fléau ancien », a-t-il déclaré.
Comme l’écrit l’organisation, « Le paludisme reste un défi important en Afrique: le continent représente 93% des cas de paludisme dans le monde ainsi que 94% des décès dus au paludisme dans le monde. Il est urgent d’agir dans 10 États membres de l’Union africaine à forte charge, qui représentent 67% des cas mondiaux de paludisme et 62% des décès. »
Pour l’Union africaine, l’objectif final est une Afrique sans paludisme. Pour cela, il peut compter sur l’action de l’ALMA, bientôt 11 ans d’existence. Fondée en 2009, l’African Leaders Malaria Alliance entend parvenir à parvenir à une Afrique sans paludisme d’ici 2030.
Sources : US/Alma.org