Angélique Kidjo rend hommage à Celia Cruz
La chanteuse cubaine, morte en 2003, est ressuscitée artistiquement dans l’album éponyme sorti avril 2019. Angélique revisite le répertoire de Celia Cruz à sa sauce, ajoutant des notes afrobeat à la salsa de Celia.
Pour ce projet, Angélique Kidjo s’est entourée de plusieurs artistes du continent et de la diaspora. Parmi eux, le batteur Nigérian Tony Allen (Tomorrow Comes The Harvest), un des pères fondateurs de l’Afrobeat.
Née le 14 juillet 1960 à Ouidah au Bénin d’un père Fon et d’une mère Yoruba, Angélique Kidjo poursuit une brillante carrière depuis les années 90
Autres artistes invités, le célèbre Gangbé Brass Band, groupe de fanfare béninois. On y retrouve aussi l’artiste Meshell Ndegeocello (États-Unis, ventriloquism) à la basse ou encore le Britannique d’origine barbadienne Shabaka Hutchings. Angélique Kidjo s’emploie en dix titres à faire ce qui a assis son succès : faire se rencontrer sonorités africaines et dérivés de la diaspora afrodescendante.
Le résultat est une musique à l’image de la cover : colorée et créative
Album salué par la critique, « Celia » (Verve/Universal) sorti le 19 avril 2019, vaut à Angélique Kidjo une nomination aux prochains Grammy Awards, prévus le 26 janvier prochain. Aux commandes de la cérémonie cette année encore, la chanteuse Alicia Keys.
Née en 1925 dans un milieu noir pauvre de la Havane, Celia Cruz est considérée comme la reine de la salsa. Très populaire dans les communautés latines et au-delà, elle est décédée en 2003 à l’âge de 78 ans. ©Dzaleu.com