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Français tués au Mali : L’Élysée réfute la revendication de l’État islamique

Militaires français tués lundi 25 novembre au mali : Pour Paris, cela n’a rien à voir avec la lutte contre l’État islamique    

Lundi soir, 13 militaires Français participant à l’opération Barkhane au Mali, ont été tués lors de la collision de deux hélicoptères. À côté de cette version officielle, l’État islamique a donné la suite, revendiquant l’évènement.  

Trois jours après l’accident, jeudi 28 novembre, l’État islamique-Province d’Afrique de l’Ouest (Iswap) a annoncé être à l’origine de la collision entre les deux hélicoptères français.

Selon l’EI locale, il a obligé un des appareils à battre en retraite suite à une embuscade, avec la suite qui en a découlé.  

Faux, répond la France, l’armée n’a pas eu de confrontation avec EI pouvant expliquer l’accident de lundi  

Invité de RFI ce 29 novembre, le général François Lecointre, chef d’état-major des armées françaises, dément que l’armée française ait battu en retraite devant l’EI.  

« L’armée française dit la vérité : nous la devons à nos soldats et aux familles de nos compagnons qui sont morts. Les enquêtes ne sont pas terminées, les boîtes noires vont être exploitées pour avoir les détails précis de la manière dont nos soldats sont morts », a-t-il notamment déclaré.  

La France s’est engagée au Mali deux ans après le décès du colonel Mouammar Kadhafi (Libye)

Pour Paris, cela est motivée par l’objectif de sécuriser le Sahel. Sur le terrain, l’ONU estime à ce jour que plus de 1.500 civils sont morts au Mali et au Burkina-Faso voisin, suite à l’insécurité grandissante au Sahel. Des données qui questionnent la présence française, alors que de plus en plus de Maliens la voient d’un regard critique.  

La collision de lundi s’est soldée par le plus lourd bilan enregistré par l’armée française depuis des décennies. Une cérémonie d’hommage national devrait être prochainement rendue aux Invalides. Elle sera présidée par Emmanuel Macron, président français. ©Dzaleu.com