Eugénisme : Un mot qui inquiète, pourquoi ?
« Eugénisme ! »
Depuis 2020 et l’intrusion du Covid-19, le terme a encore pris plus d’ampleur. Pour ceux qui n’en sont pas familier, à quoi renvoie ce concept et surtout, pourquoi suscite-t-il autant de débats voir craintes?
L’utilisation du mot pour la première fois est attribuée au Britannique Francis Galton, en 1883. Pour la petite histoire, celui-ci était le cousin de Darwin, père du darwinisme. Cette doctrine, formulée en 1859, soutient que toute évolution des espèces vivantes se fait par la sélection naturelle et son corollaire, la concurrence pour la survie.
Voici une définition de l’eugénisme selon Wikipedia : L’eugénisme peut être désigné comme « l’ensemble des méthodes et pratiques visant à sélectionner les individus d’une population en se basant sur leur patrimoine génétique et à éliminer les individus n’entrant pas dans un cadre de sélection prédéfini ». Il peut être le fruit d’une politique délibérément menée par un État. Il peut aussi être le résultat collectif d’une somme de décisions individuelles convergentes prises par les futurs parents, dans une société où primerait la recherche de l’« enfant parfait », ou du moins « indemne de nombreuses affections graves. »
Alors, pourquoi l’eugénisme fait peur?
Pistes de réponse avec cet article : « Elite globaliste, eugénisme et contrôle des populations. »
Dans un long exposé qui commence par la définition de l’eugénisme, on y apprend que « la tentation eugéniste chez nos ‘élites’ ne date pas d’hier. » Que « cette tentation est devenue acte avec le développement de la science qui est contrôlée par l’oligarchie financière », selon l’auteur. Il y fait aussi le lien entre eugénisme, philanthropie et humanitaire. – Dzaleu.com
. DZALEU.COM .
« Elite globaliste, eugénisme et contrôle des populations »
Source : Aphadolie.com*
Lorsque l’on contemple le marasme quasi absolu offert par nos sociétés occidentales en guise d’idéal de développement pour l’Humanité en cette fin de 20ème siècle et début du 21ème, nous sommes en droit de nous demander si le modèle proposé par nos chères élites est juste une boulette de plus à mettre au compte de l’incompétence chronique de nos technocrates modernes, ou si plus insidieusement, il n’y aurait pas à y voir une certaine procédure routinière quant à leur volonté de mener le monde à la ruine à des fins de contrôle oligarchique plus avancé. C’est ce que nous allons essayer de voir ici en identifiant un des traits de caractères élitiste établi depuis l’aube des temps humains : l’obnubilation maladive et quasi psychotique des élites gouvernantes à se protéger du peuple en se réfugiant derrière une pseudo-science (ou derrière une religion) pour se justifier de leur “supériorité”, de leur droit divin puis “génétique” de régner et de gouverner sur des masses rendues serviles. La justification du statut “d’élite” et sa préservation par la caste des dominants et exploiteurs a été récemment (19ème siècle) édictée sous la forme du dogme de l’eugénisme, qui est une doctrine pseudo-scientifique visant à promouvoir le développement de la pureté d’une certaine élite, sous le couvert d’humanisme cynique et hypocrite, tout en contrôlant le reste d’une population jugée non conforme et impure. Nous verrons dans cet article l’origine de l’eugénisme, le développement moderne du dogme et comment cette théorie qui évoque de sinistres souvenirs, peut-être rattaché aux élites dominant le monde depuis la création des états-nations.
Cette information est d’une importance capitale, car elle aidera à mieux comprendre avec quel état d’esprit nos “élites” politico-financières gouvernent et gèrent les activités politico-sociales de ce monde selon un agenda préétabli et qui ne vise qu’à concentrer toujours plus de biens, de richesses et de pouvoirs dans le moins de mains possibles, de façon à pouvoir imposer leur modèle ultime de société néo-féodale, que tous les politiciens actuels de Bush Sr a Bush Jr, en passant par Clinton, Tony Blair, Gordon Brown, Nicolas Sarkozy, Angela Merkel et Barack Obama appellent nommément : le Nouvel Ordre Mondial.
L’origine de l’eugénisme
L’eugénisme peut être défini comme étant toute méthode ou pratique ayant pour but l’amélioration du patrimoine génétique de l’espèce humaine. Dans sa pratique, la controverse ne peut-être que de mise, puisque l’interprétation de cette définition se fait dans un sens très large et très subjectif. Depuis l’origine des royautés, les membres des familles royales ont été obnubilés par ce qu’ils percevaient comme la dégénérescence de leur sang et ont toujours cherché à garder le “lignage” de leur caste. L’obsession du “sang pur” a toujours été une priorité pour la caste exploiteuse et dominante des sociétés humaines.
Dans la seconde moitié du 18ème siècle, un pasteur économiste anglais Thomas Malthus (1766-1834) énonça une théorie qui voulait que les êtres vivants se reproduisaient naturellement au-delà de la quantité de nourriture pouvant être à leur disposition et qu’ainsi l’augmentation des populations se feraient bien au-delà de notre capacité à produire de la nourriture, ce qui conduirait immanquablement à une catastrophe socio-économique globale, nécessitant donc un programme de limitation des populations au vu de la rareté chronique des moyens de subsistances (concept erroné s’il en est, puisque nous savons aujourd’hui que la “rareté” potentielle des denrées alimentaires est induite et contrôlée à des fins spéculatives pour générer plus de profits, mais également pour utiliser la nourriture comme moyen de contrôle des populations comme nous le verrons ultérieurement).
Cette doctrine malthusienne s’est ensuite couplée avec les théoriciens du darwinisme-social : Francis Galton (cousin de Charles Darwin) et Herbert Spencer. Le darwinisme-social a été érigé en dogme, toujours suivi de nos jours par une vaste frange de nos élites, qui affirme que la nature de l’homme est la lutte pour la survie et que cet état de fait est le tissu même de la relation sociale humaine ou, comme dans la nature, seuls les plus forts survivent. Francis Galton fut celui qui utilisa le premier le mot “eugénisme” dont la racine grecque signifie: “eu” [bien] et “gennao” [engendrer] ce qu’on pourrait traduire par “bien naître”… Tout un programme ! Précisons ici que Charles Darwin lui-même n’a jamais endossé la doctrine dérivée de ses études. Herbert Spencer fut le scientifique qui énonça pour la première fois la théorie de la “survie des plus aptes” en écho à la théorie de l’évolution des espèces de Darwin. Spencer développa l’idéologie qui veut faire croire que les conflits sociaux, l’injustice sociale et les guerres ne sont que l’expression de la nature humaine et l’application de la “sélection naturelle” a l’espèce humaine. On voit à quel point cette théorie, érigée en dogme depuis, est profitable aux élites dominantes et exploiteuses, car elle justifie “scientifiquement” la relation dominant-dominé, maître-esclave, seigneur-serf, sujet-vassal, élu-citoyen, vainqueur-vaincu, bourgeois-prolétaire.
La théorie du darwinisme-social mâtinée de malthusianisme est la base, le fondement véritable de toutes les doctrines de gouvernance moderne depuis la fin du 19ème siècle. La caste élitiste a utilisé cette doctrine, et l’utilise encore aujourd’hui, pour justifier aux yeux des peuples le bien-fondé de l’ordre de la gouvernance, et induire de fait un état de domination perpétuelle de leur caste sur les peuples jugés moins aptes, inférieurs et juste bons à être commandés. Le darwinisme-social n’a pas de véritable couleur politique, en tant que pseudo-science, il est apolitique; on trouve des adeptes du dogme dans la droite traditionnelle, dans la droite fascisante, mais aussi dans la gauche dorée des beaux quartiers, et les leaders de partis avant-gardistes communistes nés au sein de la caste dominante et ayant gardé un certain mépris mêlé de crainte à l’égard du peuple (…)
* L’article complet : Eugénisme et Nouvel ordre mondial