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Cameroun : enquête sur les dépenses publiques pour les enfants

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Cameroun : enquête sur les dépenses publiques pour les enfants

L’État camerounais fait-il des dépenses pertinentes pour les enfants ?

Crtv news – La dépense publique est-elle suffisante ? Pertinente ? Bien orientée pour mieux guider les politiques publiques destinées aux enfants ? A-t-on suffisamment investi dans les salles de classes, les intrants pour la santé ? Les toilettes et les forages ? Autant de questions et d’autres qui ont préoccupé les participants à l’atelier de restitution du PETS III (Enquête sur la Traçabilité des Dépenses Publiques) à Ngaoundéré et Garoua, en Octobre 2020.

Azania (recueil de nouvelles) Minsili Zanga Mbarga - Librinova juillet 2020

Importance des études PETS pour l’efficacité des dépenses consacrées à l’enfant

Les données socio-économiques sont importantes pour régler les problèmes liés à l’enfant au Cameroun. Les Gouvernements ont l’obligation, selon l’article 4 de la convention relative aux droits de l’enfant, de protéger les enfants. Cela suppose donc un focus sur les enfants dans la définition des priorités nationales et dans le budget national. C’est cela qui impose les études PETS au Cameroun.

La première étude (2003-2004) avait pour déclencheur l’atteinte du point d’achèvement de l’initiative d’allégement de la dette publique des pays pauvres très endettés.

La deuxième (2009-2010) a été prescrite pour le suivi de la loi 2007/006 du 26 décembre 2007 portant régime financier de l’Etat. La 3ème (2018-2019) intervient dans le contexte de la vision 2035 de faire du Cameroun un pays émergent.

Mais l’émergence passe par des politiques publiques équitables et inclusives. Malheureusement, les indicateurs sont mauvais dans quatre de nos régions : Est, Adamaoua, Nord et Extrême-Nord. Là-bas, les indicateurs de la pauvreté sont criards. Mais ces quatre régions ont également en commun de concentrer les cas les plus aigus des formes de malnutrition chez l’enfant.

Des chiffres pour améliorer la gouvernance

La ville de Ngaoundéré a accueilli des délégués issus des régions de l’Adamaoua et de l’Est, tandis que la ville de Garoua accueillait ceux du Nord et de l’Extrême-Nord, notamment des élus locaux, des responsables sectoriels et autres acteurs de la vie civile, administrative et sociale. Ils sont venus apprécier les pertinences de cette étude, mais surtout, selon les termes de Maya Faisal, responsable de la politique sociale de l’UNICEF « élaborer une matrice de mise en œuvre des recommandations de cette étude ». Lui emboitant le pas, les deux délégués régionaux du MINEPAT Adamaoua et Nord, ont affirmé que « Le Gouvernement de la République a réalisé avec l’appui du partenaire UNICEF cette étude, en vue de l’amélioration de la vie des populations, notamment celles dont la vulnérabilité est avérée ». ()