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Cameroun : échec et mat pour la marche du MRC le 22 septembre

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Cameroun : échec et mat pour la marche du MRC le 22 septembre  

Le leader de ce parti d’opposition, soutenu par des activistes de la diaspora et des mouvements pro-homosexuels du Cameroun, avait lancé un appel à une insurrection « pacifique » dès le 22 septembre. Mais, force est de constater qu’une fois de plus, le peuple camerounais ne l’a pas suivi, hormis quelques individus, vite dispersés par la police.  

C’est à coups de gaz lacrymogène et de canons à eau que la police a fait fuir les quelques marcheurs de Douala, la capitale économique du Cameroun. Habitué des mots d’ordre sans effet sur le terrain, Maurice Kamto du MRC avait appelé à manifester pour deux raisons : la révision du code électorale et la paix dans les deux régions anglophones.  

Les manifestants qui étaient sortis malgré les mises en garde des autorités, ont convergé vers le grand carrefour de Ndokoti, scandant des « Libérez », « Trop c’est trop » et « Paul Biya doit partir », avant que la police ne les disperse et procède au passage à des interpellations. Sur les réseaux sociaux camerounais, la tendance était plutôt à la moquerie envers les marcheurs, photos et vidéos à l’appui.  

L’opinion camerounaise reproche notamment à Maurice Kamto l’extrême tribalisation du débat politique, et ses nombreux appels de pied à une ingérence internationale au Cameroun.

À moins de trois mois des régionales du 6 décembre, le MRC reste fidèle à sa tactique : occuper le terrain par des actions largement décriées. Le parti, qui avait boycotté les législatives et municipales de février 2020, n’a aucun député à l’Assemblée, ni de mairie. @Dzaleu.com