Burkina Faso : Le capitaine Ibrahim Traoré s’exprime sur les ondes d’une radio françafricaine
L’avis de la rédaction :
Le capitaine devrait rapidement prendre exemple sur le silence et la discrétion de son voisin et frère, le colonel Assimi Goita du Mali.
De même, aller s’exprimer sur RFI, media françafricain par excellence et adepte de la récupération des propos des uns et des autres, est-ce bien avisé ?
Pour Jonathan Batenguene, consultant permanent à For You Media Africa, ce qui se joue est aussi une guerre de communication. Le capitaine Ibrahim Traoré, même s’il n’est pas là pour répondre à des interviews, se devait au moins une fois, de monter sa fermeté et sa force allocutive. Ce qui a été le cas dans l’interview accordée à ce média françafricain.
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Point positif : le capitaine a bien répondu aux questions-piège du journaliste. Par exemple, lorsqu’il lui demande s’il va collaborer avec la Russie. Réponse du capitaine : « La Russie est un Etat comme les autres. On est déjà en partenariat.«
Et sur la France, le Burkina Faso va-t-il continuer de collaborer avec Paris? demande le journaliste.
« La France a une ambassade ici, on est déjà partenaires« , répond Ibrahim Traore. « Il y a des choses à améliorer, il y a des choses à abandonner« , continue le capitaine.
En conclusion : que le Mali serve d’exemple aux jeunes officiers qui viennent de rectifier la trajectoire de la Transition, grâce au peuple : se faire discret.
On apprend aussi dans cette interview que « des assises nationales vont être organisées d’ici la fin de l’année » et qu’elles font « désigner le président de la Transition ». ©Dzaleu.com – M.Z & O.B.
