Centrafrique : La situation discutée à un sommet de chefs d’État en Angola
L’Angola a accueilli vendredi 29 janvier 2021 un sommet de la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs (CIRGL). Le président tchadien Idriss Deby est également convié, alors que son rôle présumé dans l’aide aux rebelles est de plus en plus questionné. En effet, Bangui a dans le passé indexé le Tchad comme probable base arrière de la rébellion, ce que Ndamena a réfuté.
Au programme de la conférence, la situation sécuritaire en RCA, mais aussi la désignation d’un médiateur. Pour Archange-Faustin Touadera, pas question d’avoir un médiateur issu de la CEMAC*, notamment du Tchad ou Congo-Brazzaville. Le président centrafricain les soupçonnerait d’être trop proches de son opposition.
Conférence internationale sur la région des Grands Lacs appelle les rebelles à cesser le feu
C’est l’une des recommandations du sommet de vendredi 29 janvier à Luanda. « Les chefs d’État et de gouvernement appellent les forces rebelles à un cessez-le-feu unilatéral et immédiat. » Cette déclaration est de Tete Antonio, le ministre des Affaires étrangères angolais.
Les chefs d’État africains présents se sont aussi engagés à soutenir la demande de la Centrafrique auprès du Conseil de sécurité de l’ONU. Elle porte sur la levée de l’embargo sur les armes lourdes. Pour Bangui, cette mesure est nécessaire pour aider le pouvoir légitime à combattre des groupes rebelles parfois mieux armés. ©Dzaleu.com
*Communauté économique et monétaire d’Afrique centrale