Sécurité en Afrique : A Yaoundé, une conférence sur la réduction d’armes illégales
Yaoundé la capitale camerounaise a abrité la conférence internationale du mois de l’amnistie. C’était sous l’égide Lejeune Mbella Mbella, ministre des Relations extérieures, lundi 19 octobre.
Le thème de cette conférence à l’initiative de l’union africaine et des Nations Unies : « Faire taire les armes: un engagement au bénéfice des générations futures sur le continent africain. »
En Afrique, les chiffres actualisés font état de plus de 40 millions de civils détenteurs d’armes légères. Et seulement 14,6% sont enregistrées officiellement. Mettre fin à la circulation illicite des armes légères et de petits calibres en Afrique, est un des objectifs de l’Agenda 2063 de l’UA. Celui-ci a fait de la paix durable, une de ses priorités.
(Crtv news) – A Yaoundé, membres du gouvernement, diplomates, acteurs de la société civile et experts ont réfléchi sur la problématiques des armes illicites. Comment diminuer leur prolifération. Face à l’ampleur du phénomène, la croisade collective consiste à:
– réduire la détention illicite des armes légères et de petits calibres,
– renforcer les capacités des forces de l’ordre et des militaires,
– sensibiliser les civils sur des mesures de confiance,
– mettre en place une collecte volontaire d’armes.
Pour atteindre ces objectifs, Lejeune Mbella Mbella appelle les différents acteurs à mettre « un accent particulier sur le partage d’informations et d’expertise ». Le ministre insiste également sur la stricte application de la loi de 2016 sur la question d’armes légères et de petits calibres au Cameroun.
Selon des experts comme Dr. Ivor Richard Fung, spécialisé sur les armes conventionnelles, il faut encourager la formation continue des agents de sécurité. Il faut aussi promouvoir une police de proximité, privilégier l’approche globale de lutte contre les armes illicites. Aussi l’expert exhorte-t-il à une sensibilisation accrue des jeunes sur les dangers liés à la manipulation des armes.
Dans ce sens, le Cameroun mène des actions concrètes à travers les centres de démobilisation, de désarmement et de réintégration sociale des jeunes dans les régions du Nord-ouest, Sud-ouest et de l’Extrême-Nord. Beaucoup y gagnent déjà dignement leur vie grâce aux activités génératrices de revenus.
Source : CRTV News