Cameroun : Cabral Libii est contre la taxation des téléphones portables et tablettes
L’homme politique s’est exprimé dans un long texte publié sur sa page Facebook mardi 13 octobre. Il juge la mesure « hasardeuse, inopportune, inique, injuste, impropre et socialement asphyxiante. »
C’est ce jeudi 15 octobre qu’entre en vigueur la taxation des téléphones et tablettes importées au Cameroun. La question fait particulièrement réagir le président du PCRN (Parti camerounais pour la réconciliation nationale). Il a ainsi écrit plusieurs post à ce sujet.
Dans l’un d’eux, Cabral Libii se demande si le téléphone est un produit de luxe ou de première nécessité. « Et même s’il faut taxer, pourquoi à 33%? », interroge-t-il.
Pour Cabral Libii, il est salutaire que « chaque commerçant paye effectivement pour ses importations. » L’avantage, lutter ainsi contre la contrebande qui freine l’industrie locale.
« D’ailleurs il faut s’étonner que le Gouvernement ignore sciemment le Droit communautaire édicté par les organes de la CEMAC/UMAC. Ce n’est pas possible de demander à celui qui n’a rien importé de payer les impôts de porte. L’importateur doit payer les droits de douanes sur ce qu’il a importé. »
C’est la position du président du PCRN, très actif sur les réseaux sociaux. Pour d’autres, cette fiscalité directe auprès du consommateur est un bon moyen de circuiter les intermédiaires.
Pour eux, plus il y en, plus les risques de corruption sont élevés. Pour eux, le gouvernement avec cette mesure, réduit ainsi les risques que des importateurs escroquent le fisc.
Cette mesure est de nature à favoriser la production locale, estime un autre camp. Pour lui, face à cette taxation, téléphones et tablettes importées coûteront plus cher, une aubaine pour voir émerger des initiatives locales. ©Dzaleu.com