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Youssou Ndour honoré pour son travail sur la musique traditionnelle ouest-africaine

Youssou Ndour honoré pour avoir contribué à rehausser la musique traditionnelle ouest-africaine. C’est un des motifs avancés par l’Académie royale de musique de Suède  

L’artiste d’origine sénégalaise fait partie des neuf nouveaux membres de l’Académie. Youssou Ndour devient le premier Africain à rejoindre l’institution.  

Fondée en 1771, l’Académie royale de musique de Suède a son siège à Stockholm. c’est aussi le cas de son école royale de musique. Aujourd’hui constituée en association indépendante, elle œuvre pour la promotion de l’art musical.

Comme écrit sur son site officiel, son action est aussi bien locale qu’internationale. L’Académie royale de musique suédoise mène des initiatives pour faire progresser la culture musicale. Mais aussi l’éducation, la recherche et le développement artistique en rapport avec la musique.

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L’Académie suédoise a ainsi voulu saluer le côté innovateur de Youssou N’dour

« Son importance en tant qu’innovateur de la musique ouest-africaine ne peut être surestimée », écrit l’Académie. En partant de la musique traditionnelle, Youssou Ndour « a développé et créé une forme de musique contemporaine avancée », peut-on lire sur son site.  

Pour l’Académie, Youssou Ndour a donné une tribune mondiale à la musique traditionnelle ouest-africaine. Et ceci grâce à de nombreuses collaborations « avec des musiciens d’autres cultures, ainsi qu’à de nombreuses années de tournées à travers le monde, il a donné l’opportunité à la riche musique traditionnelle ouest-africaine d’atteindre un large public international », écrit l’institution.  

Le chanteur, auteur-compositeur et producteur est aussi honoré pour son engagement hors musique, mais en se servant de celle-ci pour la paix sociale.

« Youssou N’Dour est fermement engagé en faveur de la paix et de la démocratie sur le continent africain et, en tant que conseiller du Président du Sénégal, en tant que Ministre de la culture de son pays d’origine, il a utilisé la culture comme un outil de paix dans divers conflits », écrit l’Académie.  

Mon avis ?

Il est résumé dans cette citation accompagnant ma biographie officielle :

« Dans un monde globalisé, y apporter une plus-value passe nécessairement par une culture vue comme fondement de ses actions. Sinon, on se cantonne au rôle de consommateur. » @minsilizanga.com