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Mali – Fin de non-recevoir d’Assimi Goita à une augmentation des forces onusiennes

Mali : Colonel Assimi Goita chef CNSP junte militaire

Mali – Fin de non-recevoir d’Assimi Goita à une augmentation des forces onusiennes

Plus de 20.000 soldats sont déjà au Mali, dont près de 15 000 casques bleus. Or, l’Onu souhaite en envoyer plus.

Non, pour Bamako. En accord avec la population, le Mali souhaite le départ de toutes ces armées de plus en vues comme forces d’occupation.

En effet, malgré 9 ans de présence française (Barkhane) et les casques bleus, le Mali connait une insécurité chronique qui a conduit au soulèvement populaire qui a chassé IBK, pro-Occident, puis à l’arrivée des militaires au pouvoir, août 2020.

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MALI – Le colonel Assimi Goita
dit non à un nouveau déploiement des forces onusiennes, 20.000 à ce jour

Une junte militaire en phase avec les aspirations de la population

Conduit par le colonel Assimi Goita, les militaires bénéficient d’un soutien sans failles des Maliens, mais sont régulièrement la cible des pays de l’UE et de l’Otan. Ceux-ci pressent le Mali d’organiser des élections en février 2022 au plus tard. Un détail pour les populations qui elles, demandent aux militaires de sécuriser leur pays, en coopérant notamment avec la Russie et l’Algérie.

Aussi, le refus d’Assimi Goita de voir l’Onu y envoyer encore plus de militaires, n’étonne pas.

Dans une note du département d’Etat, les Etats-Unis ont fait savoir leur insatisfaction face à cette position des autorités maliennes. Washington a aussi fait savoir qu’il nourrissait des inquiétudes si le Mali signait un accord avec ce que les Etats-Unis, comme l’UE, appellent « groupe Wagner ». Or dans les faits, celui-ci n’existe pas.

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Pourquoi cet acharnement sur le Mali?

Voilà la question que se pose de plus en plus l’opinion africaine, qui suit avec attention la situation au Mali. Comme dit, le pays subit actuellement des pressions de l’Onu, Otan, UE, France et Cedeao pour accorder la priorité à des élections dans les plus brefs délais.

Du côté de Bamako, la priorité est à la sécurisation du pays, d’où leur coopération avec la Russie. Un autre point de discorde avec l’UE et Otan, ceux-ci ne voyant pas cette coopération d’un bon œil.

Emmanuel Macron, qui n’a cessé de traiter les militaires au pouvoir de « gouvernement illégitime », sera pourtant à Bamako lundi 20 décembre.

D’ores et déjà, le mali a envoyé un message : discuter du départ des militaires français oui, que le chef d’Etat français s’immisce dans l’opportunité ou no d’élections au Mali, non.©Dzaleu.com