Droits d’auteurs au Cameroun : un avenir qui se veut optimiste
La Société Nationale de l’Art Musical du Cameroun (Sonacam) a élu sa nouvelle équipe dirigeante le 12 décembre. C’était lors d’une assemblée générale élective présidée par le Ministre des Arts et de la Culture en personne. Le lieu, le Palais des congrès de Yaoundé, était aussi comme un symbole des espoirs que fondent les artistes camerounais sur leurs nouveaux représentants.
En effet, la question des droits d’auteurs au Cameroun est un véritable serpent de mer avec au centre, les récurrentes plaintes des artistes quant à leurs commissions. Samedi 12 décembre, il s’agissait de savoir qui allait succéder à San Fan Thomas, précédent président de la Sonacam.
En lice pour la tête de la Sonacam, quatre artistes musiciens. Parmi eux, Jean Pierre Essomé, musicien de Makossa, Messi Ambroise, artiste Bikutsi, Wax Dey et Ateh Bazor.
Au terme d’une assemblée générale très courue, le Dr Ateh Bazore a été porté à la tête du Conseil d’administration de la Sonacam, obtenant une nette avance sur son challenger. Le nouveau PCA a en effet été élu avec 254 voix, contre 185 voix pour Jean Pierre Essome, et 85 voix Messi Ambroise.
La Sonacam attendue dans la question de la gestion des droits des artistes
La scène musicale camerounaise se fait régulièrement l’écho d’appels publics à l’aide de la part d’artistes confrontés à une précarité économique que le public peine souvent à comprendre. De la regrettée Mama Nguéa à Marthe Zambo et bien d’autres avant, les artistes camerounais en sont souvent réduits à en appeler à la générosité du public en cas de maladie grave ou autre coup dur.
Tous, le public compris, espère que la nouvelle équipe de la SONACAM, entamera un travail qui permettra enfin aux artistes de vivre de leurs œuvres. Découvrez le nouveau Conseil d’Administration de la Sonacam. – Par M.Z.