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RCA : l’Onu souhaite une présidentielle en décembre

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RCA : l’Onu souhaite une présidentielle en décembre

La présidentielle centrafricaine est prévue pour le 27 décembre. Mais récemment, la situation sécuritaire dans le pays a fait douter de leur tenue. Pour l’Onu, les différentes élections prévues en RCA doivent bien avoir lieu à la date retenue.

« Il y a unanimité pour soutenir la tenue des élections aux dates prévues ». Cette déclaration est de Jean-Pierre Lacroix, secrétaire général adjoint pour les Opérations de paix de l’ONU. Il s’exprimait à la sortie d’une visioconférence de ministres, en marge de l’Assemblée générale des Nations Unies.

Faustin Archange Touadéra, l’actuel président, y a pris part. A ses côtés, des ministres américains, russes, français, britanniques, etc. mais aussi des ministres de pays africains comme l’Afrique du Sud, le Tchad ou le Sénégal.

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Selon Jean-Pierre Lacroix : « Clairement, l’opinion unanime de la communauté internationale est de continuer à soutenir ce processus », et la tenue des élections « dans les délais et les meilleures conditions possibles. »

De son côté, Antonio Guterres, secrétaire général de l’ONU, a insisté sur la responsabilité des autorités de RCA.

Pour le secrétaire général de l’ONU, « les autorités centrafricaines ainsi que toutes les parties prenantes » ont une « responsabilité historique dans le bon déroulement de ces élections. »

La présidentielle centrafricaine doit être « libre, transparente et sécurisée pour l’ONU

Pour Antonio Gutteres, les élections à venir en RCA « doivent être libres, transparentes, sécurisées, inclusives et dans les délais constitutionnels. »

En effet, outre la présidentielle, les Centrafricains auront aussi à élire leurs députés et conseillers municipaux. « La période à venir sera décisive » pour la Centrafrique, selon le SG de l’Onu.

Pour lui, ces élections « représentent une opportunité unique pour la réconciliation nationale et la consolidation de la paix », mais aussi « l’ordre constitutionnel et des acquis démocratiques du pays », pour Antonio Gutteres.

Le mois dernier, des incertitudes ont surgi sur la possibilité de tenir le scrutin en raison de la guerre civile qui se poursuit dans le pays, de tensions politiques et de retard pris dans l’organisation de l’élection.©Dzaleu.com – O.B.
Source : Afp