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Côte d’Ivoire : plusieurs proches de Guillaume Soro remis en liberté

Guillaume Soro, ex-chef rebelle, ex-Premier ministre, ex-Président de l'AN ivoirienne

Côte d’Ivoire : plusieurs proches de Guillaume Soro remis en liberté

L’ex-président de l’Assemblée nationale Guillaume Soro, ex-chef rebelle, est actuellement en exil. La Côte d’Ivoire a en effet émis un mandat d’arrêt international contre lui depuis fin 2019. Une vingtaine de ses proches avaient été arrêtés à la même période.  

Ex-enfant chéri d’Alassane Ouattara, Guillaume Soro, 47 ans, a fini par consommer la rupture avec son mentor. Ce fut en officialisant sa candidature à la présidentielle ivoirienne d’octobre 2020.  

Alassane Ouattara se présentera pour la troisième fois, ce qui suscite d’énormes tensions en Côte d’Ivoire. Guillaume Soro quant à lui, a vu sa candidature invalidée. La libération de ses proches est vue comme un geste d’apaisement du pouvoir en place. ©Dzaleu.com – K.P.  

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Une dizaine de proches de l’ancien chef rebelle et ex-Premier ministre Guillaume Soro libérés mercredi

« Enfin nous sommes libres et ce n’est qu’une liberté provisoire », a écrit le député Loukimane Camara dans un SMS à son épouse, qui l’a transféré à l’AFP.  

L’entourage de Guillaume Soro, en s’appuyant sur un document signé du doyen des juges d’instruction qui fait état de plusieurs autres libérations, évoque « une dizaine de libérations » au total. Il s’agit de liberté conditionnelle; les personnes libérées ne peuvent entrer en contact les unes avec les autres et ne doivent pas faire de « cyber activisme » ni participer à des « meetings ».  

Le Conseil constitutionnel a rejeté le 14 septembre la candidature de M. Soro à la présidentielle (ainsi que 39 autres des 44 candidatures dont celle de l’ex-président Laurent Gbagbo) mais validé celle du président sortant Alassane Ouattara à un troisième mandat controversé.  

L’opposition a appelé dimanche à la désobéissance civile  

Elle accuse le Conseil constitutionnel et la Commission électorale indépendante d’être « inféodés » au pouvoir.

C’est dans ce contexte qu’un haut responsable du parti au pouvoir avait récemment confié à l’AFP qu’il y aurait « des mesures d’apaisement dans les prochains jours » alors que la tension monte dans le pays.

Ces libérations inattendues et sans annonce publique des autorités pourraient faire partie de ces « mesures ».
Sources : Afp/Voa