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Mali : la transition doit être menée par des civils, selon Mohamadou Issoufou

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Mali : la transition doit être menée par des civils, selon Mohamadou Issoufou

Le président du Niger s’exprimait en marge d’un sommet de la Cedeao sur le cas malien. Depuis le 18 août 2020, le pays est aux mains de la junte militaire qui a renversé Ibrahim Boubacar Keita.

Le sommet a réuni 8 chefs d’Etat de l’Afrique de l’Ouest, médiatrice via la Cedeao depuis le début de la crise malienne.

La Cedeao a plus d’une fois laissé entendre que la transition devait être dirigée par un président et un vice-président issus de la société civile. Pour le président en exercice de l’organisation ouest-africaine, les militaires doivent regagner les casernes. ©Dzaleu.com – K.P.

Afp – La Communauté économique des Etats ouest-africains (Cédéao) a une nouvelle fois pressé la junte qui a pris le pouvoir au Mali, en demandant un retour « rapide » des civils, a affirmé lundi le président nigérien Mahamadou Issoufou lors de l’ouverture d’un sommet de la Cédéao à Niamey.

« Il est du devoir de notre communauté d’assister les Maliens en vue d’un rétablissement rapide de toutes les institutions démocratiques. La junte militaire doit nous aider à aider le Mali », a affirmé M. Issoufou, également président en exercice de la Cédéao.

« D’autres partenaires stratégiques du peuple Malien fondent le même espoir » (selon Mohamadou Issoufou)

Le président nigérien a rappelé que la Cédéao avait « pris des sanctions et demandé à la junte militaire de regagner les casernes (…) et la mise en place d’une transition, d’une durée de 12 mois maximum, dirigée par des civils ».

Le 28 août, lors d’un sommet extraordinaire de la Cedéao sur le Mali, le président Issoufou avait indiqué que les sanctions seraient « levées progressivement en fonction de la mise en œuvre » des mesures permettant un retour des civils. Ces sanctions (fermeture des frontières, embargo sur les échanges financiers et commerciaux) sont toujours en vigueur.
Source : AFP