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Guinée-Bissau : José Mario Vaz ne contestera pas les résultats

Guinée-Bissau (Afrique de l'Ouest)

Guinée-Bissau : Le président sortant José Mario Vaz ne contestera pas les résultats et reconnaît sa défaite

La présidentielle en Guinée-Bissau verra deux ex-Premiers ministres s’opposer pour le second tour, le 29 décembre 2019. Domingos Simoes Pereira sera confronté à Umaro Sissoco Embalo, d’après les résultats provisoires.   A

u premier tour le dimanche 24 novembre, Domingos Simoes Pereira est en tête avec de 40,13% des suffrages exprimés. Son challenger atteint 27,65%.  Nuno Nabiam est troisième avec 13,16 des voix. José Mario Vaz, président sortant, totalise quant à lui 12,41% des voix et arrive quatrième.  

Si le parti du président sortant avait au départ évoqué des soupçons de fraude, la CEDEAO de son côté avait prévenu. L’organisme sous-régional ne tolèrera pas de crise post-électorale basée sur le refus des résultats des urnes.  

Jeudi 28 novembre, José Mario Vaz a tenu une conférence de presse au siège de son parti. Il en ressort qu’il accepte sa défaite malgré ce qu’il considère comme des irrégularités. Mais, soucieux selon lui de contribuer à la pacification de son pays.

Pour ce scrutin, l’Union africaine avait envoyé des observateurs. Malgré la faible participation (- de 30%), l’instance panafricaine a salué le déroulement de l’élection. Pour Joaquim Rafael Branco, ex-Premier ministre de Sao Tome et Principe qui dirigeait la délégation de l’UA : « L’élection présidentielle s’est déroulée dans le calme, la sérénité, la transparence et sans incidents majeurs. »  

L’armée de son côté, a promis de ne plus se mêler de politique et respecter le résultat final. Ce qui est en jeu, c’est la stabilité de la Guinée-Bissau, mais aussi de toute la sous-région. En effet, pays d’à peine 2 millions d’habitants, la Guinée-Bissau est considérée comme une des portes d’entrée de la drogue en provenance d’Amérique latine sur le continent. ©Dzaleu.com