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Disparition de Bernard Njonga : La réaction de Cabral Libii

Disparition de Bernard Njonga : La réaction de Cabral Libii

Bernard Njonga a tiré sa révérence à l’âge de 65 ans. Évacué en France depuis un an, il est décédé au CHU d’Amiens. Cet ingénieur agronome de formation était un acteur politique bien connu de la scène camerounaise. Né le 18 octobre 1955 à Bangoua (Ouest-Cameroun), Bernard Njonga est décédé dimanche 21 février 2021 en France. Parmi ces nombreuses casquettes, le journal La Voix du Paysan. Comme son nom l’indique, celui-ci était tourné vers le monde agricole.

Suite au décès de Bernard Njonga, de nombreuses voix se sont exprimées. Comme l’écrit le site de la radiotélévision camerounaise : « Bernard Njonga était la figure la plus connue de la lutte pour la cause paysanne et la souveraineté alimentaire au Cameroun.Il était candidat aux dernières législatives mais n’avait pas pu faire campagne. Bernard Njonga avait été évacué en France en janvier 2020. Il avait annoncé à ses amis son retour imminent ces derniers mois. Ce retour tant souhaité n’a pas eu lieu. »

Ci-après la réaction du député Cabral Libii (PCRN)

LE CAMEROUN PERD UN ACTEUR DE POIDS: Bernard NJONGA

J’ai appris avec profonde contrition le décès survenu Dimanche 22 Février 2021, de Bernard NJONGA. J’ai personnellement connu et fréquenté l’illustre disparu. Nous avions en partage la conviction que l’agriculture est la clé du décollage socio-économique du Cameroun.

Le Président de Croire au Cameroun (CRAC), et ancien Président de l’Association Citoyenne pour la Défense des Intérêts Collectifs (ACDIC) était en effet un acteur politique et de la Société Civile d’un engagement, d’une pertinence et d’une détermination hors du commun. Il a su durant son passage terrestre mener des combats retentissants et surtout, structurants. Citons pêle-mêle la campagne contre l’importation du poulet congelé au Cameroun, celle contre l’importation du maïs, les 40 mesures pour changer le Cameroun par l’agriculture, la création du SAILD, le tabloïd la Voix du Paysan et j’en oublie.

Par ses soins, je rencontrai dans ma jeunesse, le célèbre activiste français José Bové en marge d’une conférence à l’université de Yaoundé 2.

Cet ingénieur agronome s’est également beaucoup investi dans la formation des jeunes au leadership et à l’engagement citoyen.
Au nom du Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale (PCRN), j’exprime ma profonde compassion à ses familles nucléaire, politique et citoyenne.

J’exhorte ses collaborateurs à tout faire pour pérenniser ses œuvres, et les autorités Camerounaises, à rendre à cette figure de proue du microcosme sociopolitique Camerounais, un hommage mérité pour son œuvre titanesque.
Adieu Grand Homme.
CL