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Côte d’Ivoire : L’UDPCI rompt son alliance avec le RHDP de Ouattara

alassane ouattara

Côte d’Ivoire : L’UDPCI rompt son alliance avec le RHDP de Ouattara  

Le RHDP, parti d’Alassane Ouattara, avait en effet constitué une alliance avec d’autres formations, pour diriger le pays. Parmi elle, l’Union pour la démocratie et la paix en Côte d’Ivoire (UDPCI) d’Albert Mabri Toikeusse.

Dimanche 2 août, Albert Mabri Toikeusse a annoncé qu’il se présenterait à la présidentielle d’octobre. Âgé de 58 ans, il était jusque-là ministre de l’enseignement supérieur. Il a quitté le gouvernement le 13 mai. Il entendait ainsi manifester son opposition au choix de feu Amadou Gon Coulibaly comme candidat du parti au pouvoir. Ce dernier est décédé le 8 juillet, une semaine après son retour d’un séjour médical en France.  

L’UDPCI a aussi « officiellement décidé de son retrait pur et simple » du RHDP, affirmant désormais être de l’opposition

A trois mois de la présidentielle d’octobre, le départ de l’UDPCI constitue un nouveau revers pour le RHDP, le parti au pouvoir. Ce dernier n’a toujours pas trouvé de remplaçant à Amadou Gon Coulibaly. Sollicité par son parti le 29 juillet, il a remis sa décision à une date ultérieure, non précisée.

Pendant ce temps, quatre candidats se sont déjà officiellement déclarés : Henri Konan Bédié (ex-président, candidat sous la bannière du PDCI), Marcel Amon Tanoh (ex-chef de la diplomatie ivoirienne), Pascal Affi N’Guessan (67 ans, ex-ministre, candidat de la faction des « Rénovateurs » du FPI), Albert Mabri Toikeusse (58 ans, ex-ministre, candidat de l’UDPCI).

A ces quatre candidats, on pourrait rajouter un cinquième, Guillaume Soro. Âgé de 47 ans, l’ex-chef rebelle et ancien Premier ministre a été le premier à se déclarer candidat. Mais, suite à un mandat d’arrêt international lancé contre lui par son pays décembre 2019, il vit en exil. ©Dzaleu.com – K.P.