Au Bénin, on opte pour les soins et non le tout vaccin en matière de Covid
Le Bénin préfère soigner ses malades Covid, de préférence dès l’apparition des symptômes. Cette option est à l’inverse de ce qui se passe en Occident, d’où les vastes mouvements de protestation dans ces pays.
En Europe notamment, les autorités ne lésinent pas sur les moyens pour promouvoir le vaccin : interdiction faite aux médecins de prescrire, instauration du pass sanitaire, vaccination obligatoire prévue pour certaines catégories de métiers. Autant de mesures incomprises par les populations, qui manifestent depuis plusieurs semaines.
En Afrique, de nombreux pays malgré les pressions extérieures pour confiner en 2020 ou aujourd’hui, privilégier la vaccination, ont opté pour des traitements qui font leurs preuves. C’est ce qu’attestent les statistiques liées au Covid-19. Alors qu’en Europe ou dans des Etats comme Israël les cas explosent malgré la vaccination, en Afrique, l’hécatombe prévue par l’OMS n’est pas arrivée. Un pays comme le Nigeria, 219 millions d’habitants, compte un peu plus de 196.000 cas pour moins de 2.700 décès.
Alors que certains dirigeants comme Cyril Ramaphosa en Afrique du Sud font écho à l’Occident pour vacciner encore plus l’Afrique, sur le terrain, les autorités de plusieurs pays ont une démarche plus pragmatique : ils permettent qu’on soigne.
Le cas du Bénin : prescrire, soigner
« Le Bénin, à l’instar de l’Inde, fait montre d’indépendance et de discernement en apprenant de ses erreurs et en changeant de stratégie. Plutôt que de mettre la pression sur les médecins qui veulent soigner et de tout faire reposer sur la vaccination, ils décident de mettre la pression sur ceux qui ne soignent pas », peut-on lire dans un article du média français France Soir.
Le journal nous apprend que Le 1er septembre 2021, le ministère de la Santé de la République du Bénin a sorti une note circulaire « Portant mise sous traitement systématique et précoce de tout sujet contact et de tout cas suspect de covid-19 ».
Le cas du Cameroun : vaccin oui, mais aussi homologation de traitements locaux
Si au Cameroun les autorités sanitaires aussi sensibilisent à la vaccination, d’un autre côté, elles n’interdisent pas les traitements. Juillet 2021, l’annonce de l’homologation de quatre traitements élaborés localement, a fait grand bruit. Désignés officiellement comme « adjuvants », certains étaient déjà utilisés depuis 2020. Parmi eux, un médicament à issu de la pharmacopée locale et élaboré par un évêque catholique et naturopathe, Monseigneur Kleda. ©Dzaleu.com
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