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Île-de-France : déploiement des tests rapides pour dépister le Covid-19

Région francilienne (Ile de France)

Île-de-France : déploiement des tests rapides pour dépister le Covid-19

Les tests antigéniques TRA déployés dans la semaine en Île-de-France, résultat en 30 minutes. L’objectif de ces tests rapides : soulager les laboratoires, qui réalisent à l’heure actuelle environ un million de tests par semaine sur l’ensemble du territoire.

Soulager une cadence infernale dans les labos

Voici l’objectif affiché du déploiement à venir de tests antigéniques pour détecter le coronavirus, alors que les laboratoires français croulent sous les analyses de tests PCR à réaliser.

Ces tests, qui fonctionnent comme les PCR au moyen d’un écouvillon qui permet de recueillir des matières au fond du nez, ne reposent en revanche pas sur la même recherche et sont bien plus rapides pour rendre leur résultat. En effet, dans ces tests dits TRA, on cherche les “antigènes” du virus, c’est-à-dire des molécules qu’il crée lui-même et que les anticorps viennent combattre.

Une fois la matière recueillie, il suffit de la mélanger à un réactif sur une compresse et l’on voit directement si le résultat est positif et donc si la personne testée est porteuse du covid-19. Une manipulation qui se fait à la main et qui permet donc une rapidité d’exécution décuplée. D’autant que les cas positifs seront testés à nouveau avec la méthode PCR pour confirmer au plus vite qu’ils sont porteurs du virus (les tests rapides ont une fiabilité légèrement moindre et méritent d’être confirmés).

Des tests qui ne seront pas réalisés en labo

Ces tests TRA seront donc utilisables “dans la semaine”, comme l’a annoncé ce lundi 14 septembre Martin Hirsch au micro de BFMTV, après avoir expliqué que les personnels du système de santé francilien avaient commencé dès la semaine passée à s’exercer avec ces nouveaux dispositifs pour voir comment ils fonctionnaient.

Le directeur général de l’AP-HP (Assistance publique – Hôpitaux de Paris) a précisé que, pour qu’ils soient disponible à l’usage, un arrêté ministériel devait être pris pour les autoriser hors des laboratoires. Or c’est bien là l’objectif: rendre disponibles ces nouveaux tests partout ailleurs de manière à n’envoyer que les cas déjà suspects en laboratoire.

“Ces tests resteront entre les mains de professionnels de santé”, a toutefois précisé Martin Hirsch, évoquant des “équipes” dans des barnums ou dans les aéroports par exemple. Il a enfin rappelé que ces tests s’adressaient aux personnes asymptomatiques ou “qui avaient simplement été dans un rassemblement avec beaucoup de monde”. Ceux qui pourraient avoir contracté le virus donc, mais sans en avoir aucune preuve tangible. (Huffingtonpost)