HAÏTI : La population dit non à une nouvelle invasion américaine sous couvert de l’Onu
Depuis plusieurs jours déjà, le peuple haïtien, notamment à Port-au-Prince la capitale, est dans la rue.
Les Haïtiens manifestent contre une arrivée de forces étrangères sur leur sol.
Sous prétexte de lutte contre l’insécurité, l’Onu, appelée par le premier ministre Ariel Henry, veut en effet envoyer une force d’intervention militaire a Haïti.
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Ariel Henry de plus en plus contesté pour sa posture pro-occidentale
Devenu président depuis l’assassinat de Jovenel Moïse en 2021, Ariel Henry est considéré comme un pro-occidental.
Malgré la répression de la police, les Haïtiens restent déterminés à dire non a cette énième force onusienne, perçue comme une force d’occupation.
Certains n’hésitent pas à questionner l’absence d’une telle force en Ukraine, qui en aurait pourtant besoin. Pourquoi des casques bleus essentiellement en Afrique et des pays comme Haïti?
De son côté, le Conseil de sécurité de l’Onu s’est réuni, lundi 17 octobre
Au menu, débattre d’une possible intervention en Haïti pour « raisons sécuritaires ».
Et comme s’il elle s’était concertée avec l’Onu, l’Oms, largement relayé par les médias occidentaux, se veut alarmiste sur la montée du choléra à Haïti.
De là à y voir un prétexte supplémentaire pour justifier une autre force onusienne dans ce pays, certains n’hésitent pas à franchir le pas. ©Dzaleu.com
En images, quelques unes des marches à haïti ces derniers mois
