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Ethiopie : Les rebelles du TPLF accusent Washington de les avoir encouragé à marcher sur Addis-Abeba

Ethiopie : Les rebelles du TPLF accusent Washington de les avoir encouragé à marcher sur Addis-Abeba

C’est ce qui ressort d’une interview de l’un des porte-paroles du Front de libération du Tigré.

Ces révélations viennent accréditer les déclarations du gouvernement Éthiopien. Novembre dernier, Addis-Abeba avait en effet accusé les États-Unis d’être au cœur des tentatives de déstabilisation de ce pays. Ce que Washington avait réfuté.

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Pourtant, au même moment, les États-Unis et plusieurs pays européens dont la France, la Grande-Bretagne, avaient appelé leurs ressortissants à quitter le pays immédiatement. Pour l’opinion panafricaine, ces méthodes ne pouvaient signifier qu’une chose : États-Unis et OTAN, au fait des mouvements de leurs alliés rebelles, anticipaient déjà sur une victoire de ceux-ci, et donc une balkanisation de l’Éthiopie.

Abiy Ahmed, Premier ministre et militaire, avait alors repris l’uniforme pour aller en personne au front. Dans la société civile, les Éthiopiens s’étaient alignés derrière leurs autorités fédérales, organisant des marches comme a Paris ou Londres.

Washington a bien soutenu les rebelles dans leur offensive contre Addis-Abeba
C’est ce que laisse penser un porte-parole du TPLF (Tigré)
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Toute l’Afrique (opinion) derrière l’Ethiopie

Du côté de la sphère panafricaine, les appels à être solidaires de l’Éthiopie avaient été spontanés.

Pour cette opinion, il ne faisait aucun doute que derrière le TPLF, c’est l’Éthiopie que des forces exogènes voulaient déstabiliser, et par extension, toute la Corne de l’Afrique, puis, l’Afrique centrale.

Abiy Ahmed au front de guerre
Marche de soutien à l’Ethiopie
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Le TPLF balance sur ses alliés

Voilà ce qui ressort des propos du groupe rebelle, aujourd’hui considéré comme « terroriste » par Addis-Abeba. Washington a une fois de plus réfuté ces allégations. Pour les États-Unis, autorités et rebelles sont invités à dialoguer sans conditions.

Face à cette tentative avortée de déstabilisation d’un énième pays africain, on peut logiquement se demander pourquoi l’Occident, États-Unis dont OTAN et UE s’immiscent systématiquement dans la conduite des pays du continent, si ce n’est pas une façon détournée de continuer àoccuper et exploiter les richesses de ce continent, au détriment de ses peuples?

C’est le sentiment qui s’installe de plus en plus dans la jeunesse africaine, désormais insensible à un discours ou on dit aider le continent sans résultats visibles, et dans le même temps, les populations d’origine africaine servent d’exutoire aux frustrations sociales, sous couvert de problématiques d’immigration.

Aussi, de Ouagadougou à Bamako, elles réclament de plus en plus le départ des armées étrangères installées en Afrique. Dernier exemple, les péripéties qui ont émaillé la trajectoire d’un convoi militaire français au Sahel.